Cette page est consacrée aux photos prises en Afrique, pour la plupart dans la partie Sud du continent (Namibie, Botswana, Zimbabwe, Afrique du Sud) et dans une moindre mesure, dans la partie Nord (Maroc et Algérie).
J'ai eu la chance de parcourir plus de 20.000 kilomètres en Namibie lors de quatre séjours à des périodes tout à fait différentes : l'hiver, le printemps et l'automne austral. Chacune de ces saisons est très marquée, très différente de celle qui la suit et de celle qui la précède.
En hiver, les températures nocturnes sont basses sur pratiquement tout le territoire alors que les journées sont très agréables avec de 20 à 25°C (maximum 30°C dans le Kaokoland). Le ciel est d'un bleu limpide, sans poussière et pratiquement sans nuage. Les points d'eau sont souvent bien remplis et suffisamment nombreux pour rendre l'observation de certains animaux compliquée. Pour la photographie de paysage et de nuit, c'est une belle saison.
Avec l'arrivée du printemps, le décor change radicalement. Les températures nocturnes et diurnes montent au fur et à mesure que l'été approche, avec des maxima dépassant allègrement les 40°C (pour moi ce sera un mémorable 49°C fin octobre et à la frontière avec l'Angola !) mais cela reste cependant relativement supportable car il s'agit d'une chaleur sèche grâce à une humidité de l'ordre 10% à 15%. Le bleu du ciel a cédé la place à la poussière et aux nuages, laissant le soleil jouer sans limite avec sa lumière au moment de son lever et de son coucher. L'eau se fait de plus en plus rare, la pluie n'est plus tombée depuis des mois et les animaux se regroupent aux quelques points d'eau qui subsistent tant bien que mal. Cette période est donc plus propice à l'observation des animaux. La poussière et les forts vents limitent parfois les possibilités de prise de vue pour les paysages et les photos de nuit sont aussi plus difficile à réaliser.
Quant à l'automne, c'est un peu une situation intermédiaire entre le printemps et l'hiver. Il a plu pendant l'été, le ciel est parfois bleu parfois chargé de nuages qui s'exprime sous forme de spectaculaires orages localisés. Les animaux sont à nouveau dispersés car de nombreux points d'eau sont à nouveau alimentés pour quelques mois.
La Namibie présente également une faune et des paysages très différents suivants les régions. Le désert du Namib, le long du littoral Atlantique est fascinant par ses énormes dunes aux couleurs changeantes en fonction de l'heure et par la faune (parfois microscopique) qui a réussi à s'y adapter. Le Kaokoland, au Nord, près de la frontière avec l'Angola est désertique mais avec des reliefs montagneux dont certains constituent les restes des premières terres émergées du continent africain. C'est le territoire des Himbas, ce peuple nomade, éleveur de bétail. Cette partie du pays est moins visitée par les touristes car elle reste difficile d'accès, et c'est tant mieux ! La bande de Caprivi est réellement exceptionnelle, pas tant par ses paysages monotones que par sa faune dont la diversité est liée à la présence des grandes rivières qui la traversent et qui donnent la vie à cette région. Entre le Kaokoland et la bande de Caprivi, on trouve le célèbre parc d'Etosha qui correspond à un ancien lac aujourd'hui asséché et qui est pratiquement aussi grand que la Belgique entière. Le centre du pays propose aussi toute une variété de paysages, montagneux ou de plaine mais toujours d'une grande beauté souvent liée à des formations géologiques particulières. La partie Est (et centre-Est) est occupée principalement par le désert du Khalahari, le pays des San, plus souvent appelés "bushmen". Ces petits hommes, frêles, essayent de survivre entre la Namibie et le Botswana. Quant au sud, il recèle également quelques pépites comme le canyon de la Fish River qui est le 2ième plus grand Canyon, derrière son célèbre homologue américain.
* NOUVEAU* Lors de mon dernier voyage de mai-juin 2021, j'ai pu réaliser une partie d'un rêve que je caressais depuis longtemps : j'ai envoyé mon
Land Cruiser à Cape Town (Afrique du Sud) et j'ai réalisé une grande boucle de près de 12.000 km en Afrique australe, principalement en Namibie et au Botswana. Je suis donc remonté de Cape Town jusque Kasane au Botswana, soit un peu plus de 3000 km. Puis, j'ai réalisé un tour presque complet des différents parcs et réserves du Botswana, à la suite de quoi je suis retourné en Namibie pour parcourir le Kaokoland, hors des sentiers battus. Pour terminer, j'ai effectué la traversée intégrale du désert du Namib. Initialement, j'avais prévu de parcourir également les grands parcs d'Afrique du sud, comme le Kruger, mais la crise sanitaire ne m'a pas laissé la possibilité d'effectuer cette partie. Cela me laisse donc de quoi rêver encore !
En 2021, dans le célèbre passage du col du Van Zyl, dans le Kaokoland. Cette piste est considérée comme étant la plus difficile d'Afrique australe.
En 2015, à proximité de Puros (Kaokoland).
En 2015, dans le Van Zyl. La piste était nettement moins dégradée qu'en 2021 (voir ci-dessus).
En 2015, à proximité du Waterberg et juste après une grosse averse.